samedi 19 janvier 2019

2018 - Garrigues et Cévennes


 

Voici quelques-unes de mes plus belles sorties effectuées en 2018. Elles ont toutes été réalisées seul, par envie ou pour cause de désistements de ceux qui devaient y participer. Toutes ont été menées sans ravitaillement et sans assistance à l'exception d'une seule. Durant cette même année, d'autres belles virées ont été réalisées dans le cadre de repérages pour des prochains projets, certaines de plus de 70km. Je garde encore les plus beaux parcours au chaud et les partagerai lorsqu'ils auront été réalisés comme c'est prévu pour certains en 2019. Concernant ceux de 2018, je vous propose quelques-uns de ces itinéraires en vous donnant des informations utiles vous permettant, si vous le souhaitez, de les réaliser.

Concernant les horaires indiqués, il convient de les replacer dans le contexte et les conditions dans lesquelles ces itinéraires ont été réalisées; chaleur, absence de ravitaillement et d'assistance, recherche d'itinéraire, recherche de points d'eau, rencontres et discussions avec les bergers, les randonneurs, les habitants, prises de photos, orientation de nuit pour le tour du Causse Méjean, etc... Ces temps sont donc seulement indicatifs sachant que les itinéraires ont été courus sur leur intégralité. Si vous comptez les parcourir en rando-course prévoyez beaucoup plus de temps.  



Avril: GRP Tour des Londres à la Buège 55km 1135D+ 7h20

Départ de St-Martin-de-Londres. La première partie consiste à remonter le causse de l'Hortus jusqu'à Ferrière-les-Verreries (16km). Après le village le sentier s'engouffre dans le talweg en contre-bas de la route sur un peu plus de 500m. A cet endroit, en avril, à la suite des fortes précipitations, le ruisseau rendait la progression (en courant) délicate. La suite du parcours emprunte la draille du cheval mort en direction de St-Beauzille-de-Putois via Cazal Séquier et le bois de Sauzet. Sur cette portion la vue est magnifique sur le plateau du Taurac et le massif de la Séranne qui annonce la suite de l'itinéraire. Surtout bien penser à refermer les barrières sans jamais oublier que nous progressons sur des terrains privés avec l'accord des propriétaires. Attention aux troupeaux de brebis car des patous sont présents sur cette zone ; Garder vos distances! Le passage à St-Beauzille-de-Putois oblige à emprunter la route sur environ 1 km. Brissac (28km) a été pour moi l'occasion de faire une pause. Un point point d'eau se trouve devant l'église à proximité immédiate des poubelles. La suite de l'itinéraire conduit à St-Jean-de-Buèges (40 km) aux pieds de la Séranne. L’itinéraire ne présente aucune difficulté bien qu'il faille rester attentif aux balisages mis en place pour des marcheurs et non des coureurs. La partie entre St-André-de-Buèges et St-Jean-de-Buèges est magnifique. La suite du parcours consiste à tourner le dos à la Séranne pour monter, via une très belle et ancienne draille, sur le Causse-de-la-Selle. Le village éponyme (44km) offre de l'ombre et un point d'eau sur la place du village à côté des toilettes publiques. Après l'Hérault, traversé au moulin Bertrand, l'itinéraire emprunte une succession de clairières et de zones boisées offrant des points de vue magnifiques sur la Séranne, l'Hortus et le Pic-St-Loup. Le chemin, confortable et facile qui mène à St-Martin-de-Londres, devient tortionnaire pour les pieds, chevilles et chaussures en se transformant par moment en véritable amas rocheux.





Deux patous se cachent dans ce troupeau, juste à quelques mètres

La Buège

Quelques kilomètres avant le retour au point de départ

Mai: De Florac à St Jean Du Gard par le Stevenson 53km 1442D+ 6h20


En juillet 2017, en réalisant l'intégrale de Stevenson en 4 jours, je me suis foulé la cheville le troisième jour dans une zone que je connais parfaitement. J'avais alors souhaité (par erreur certainement) terminer l'étape qui menait à Florac. Contraint de m'arrêter pendant plusieurs mois je m'étais promis de revenir afin de réaliser la dernière liaison de Florac à St-Jean-du-Gard. J'ai réalisé ce parcours en 6h20 sous une chaleur terrible mais heureusement sans trop de galère pour trouver de l'eau.

Départ Florac devant le Centre d'Accueil des Cévennes. La première partie consiste à remonter la Mimente en rive gauche jusqu'à St-Julien d'Arpaon (9 km point d'eau sur la droite après le garagiste) et ensuite depuis la rive droite, via l'ancienne voie ferrée, de cheminer jusqu'à la gare de Cassagnas (17 km point d'eau). La suite est une montée très roulante de 4 km et 360D+. Le point haut de la forêt de Fontmort offre un beau point de vue sur les Cévennes, les gorges des Gardons successifs jusqu'à l'Aigoual. La suite est une longue descente jusqu'à St-Germain-de-Calberte (32 km point d'eau et sanitaires à l'entrée du village sur la droite devant une épicerie) qui se poursuit jusqu'à St-Etienne-Vallée-Française (41 km plusieurs points d'eau sur l'Allée des Tilleuls qui sort du village). L'itinéraire emprunte une montée d'un peu plus de 3 km (360D+) par un très beau chemin qui mène au Col de St Pierre. Après le col et sa route fréquentée, l'itinéraire s'éloigne du bruit via une draille en descente pendant 4 km jusqu'à Pied de Côte (Toponymie révélatrice!) en rive gauche du Gardon St-Jean. A ce stade, plus que 4 km avant d'arriver à la gare de St-Jean-du-Gard. Cet itinéraire ne présente aucune difficulté particulière, néanmoins selon la période vous pouvez progresser totalement seul de Florac à St-Germain-de-Calberte. Attention également à ne pas louper les points d'eau, à la chaleur (difficile en mai 2018) et au froid l'hiver. La draille qui monte et descend du col St-Pierre est magnifique mais dangereuse pour les chevilles fatiguées par plus de 40 km. A l'entrée de St-Jean-du-Gard bien veiller à suivre le GR70 qui vous fait quitter la route et passer sur la rive opposée bien plus calme. Enfin attention aux vaches à la forêt de Fontmort lorsqu'elles ont leurs veaux, elles sont nerveuses...  



La montée au col St-Pierre en direction de St-Jean-du-Gard...


...et la descente après le col

 

Juin: GRP De la Séranne aux Gorges de l'Hérault 71km 2225D+ 9h45

Initialement des copains coureurs devaient me retrouver aux Lavagnes (52 km) afin de terminer les 20 derniers km ensemble et m'apporter eau et nourritures. Au-delà de la distance ce parcours demande de parfaitement bien gérer les points d'eau et la chaleur (surtout en juin!). A cette saison la question des points d'eau est essentielle. Bien qu'ils soient nombreux à St-Guilhem-le-Désert (59 km) j'ai beaucoup apprécié le ravitaillement géré par ma mère qui m'a permis de terminer les 12 derniers kilomètres plus facilement. Pour cette sortie, en plus de ma réserve de 1,5 litres du sac j'avais une gourde à la main de 0,8l qui m'a été indispensable. 

Départ St-Jean-de-Fos. Les 17 premiers km mènent à Viols-le-Fort. Un point d'eau situé sur le parking après les tennis permet de refaire le plein. J'y suis repassé le 15 août en suivant un autre itinéraire (décrit plus bas) et l'accès au point d'eau était cadenassé. Si ça vous arrive, sachez que la boulangère située juste devant le parking m'a donné de l'eau avec sourire.  La traversée de St-Martin-de-Londres est assez longue et ne laisse pas un souvenir fantastique. Points d'eau possibles au cimentière (sur l'itinéraire) ou sur la place du village à la fontaine où l'eau n'est pas garantie potable mais où tous les cyclistes se ravitaillent...ainsi que certains coureurs.

De St Martin-de-Londres à St-Jean-de-Buèges l'itinéraire est le même que celui décrit sur le parcours précédent. Pour rappel il y a un point d'eau au Causse-de-la-Selle (34 km). Sur cet itinéraire, si vous n'avez pas d'assistance et si vous ne refaite pas le plein à St-Jean-de-Buèges (39 km) il faudra tenir jusqu'à St-Guilhem-le-Désert (59 km). De plus selon l'heure de votre départ et votre rythme vous serez aux heures les plus chaudes de la journée sur cette section difficile, pratiquement sans ombres et relativement isolée. Si cette partie n'est pas évidente, elle est très belle. La montée et le passage à Peyre Martine ainsi que le reste de l'itinéraire jusqu'à St-Guilhem-le-Désert offrent un itinéraire magnifique et une série de très beaux points de vue ; Causse-de-la-Selle, Blandas, Larzac, Gorges de la Vis, Pic-Loup, Hortus et par temps clair Mont Ventoux. A St-Guilhem-le-Désert encore 12 km et 385D+ avant d'atteindre l'arrivée et boucler ce parcours magnifique de 71 km .



Traversée du Causse de la Selle en direction de la Séranne

St-Jean-de-Buège en montant à Peyre Martine

Cap de Ginestet au-dessus de St Guilhem-le-Désert
 
St Guilhem, retrouvailles et ravitaillement après 59km


Août 2018: GRP Tour des Villages du Pic 49km 1106D+ 6h30


Ce circuit a été réalisé le 15 août dans des conditions de chaleur excessives. Les nombreux points de ravitaillement vérifiés et théoriques m'ont permis de m'engager dans cette boucle avec le minimum d'équipement; 1 téléphone et deux gourdes à main. 

Départ du village des Matelles. Les premiers kilomètres, au cœur d'une pinède, sont très ludiques et mènent à St-Jean-de-Cuculles (4 km). Les 3 km suivant, par la route, mènent à St-Mathieu-de-Tréviers d'où le parcours emprunte jusqu'à Cazevieille (14 km) le GR60 sur les flancs du Pic St-Loup. Un point d'eau se situe juste à côté de la chapelle du village sur le bord d'une lavogne. Le parcours se poursuit via le GR60 jusqu'au Mas-de-Londres et St Martin-de-Londres (21 km point d'eau fontaine place du village). Jusqu’à Viols-le-Fort (28 km) l'itinéraire emprunte notamment une très belle draille au milieu de chênes verts tout aussi anciens. Comme indiqué précédemment possibilité de faire le plein d'eau aux sanitaires sur le parking...si l'accès n'est pas cadenassé. Passé la carrière présente à proximité immédiate du village, la suite du parcours redevient beau et sauvage. Le sentier, ludique, navigue par moment entre les chênes et les buis et incite à accélérer. L'arrivée à Murles (39 km) se fait par la traversée d'un lotissement qui dénote à côté de la charmante église croisée précédemment (38 km) et qui offre de l'ombre et de l'eau (cimetière limitrophe). La traversée du vieux village est très belle et permet d'accéder à la mairie où se trouve également un point d'eau. Les 6 km suivants empruntent de larges pistes DFCI et mènent à proximité de St Gély-du-Fesc. Quelques centaines de mètres sur le goudron d'une départementale fréquentée permettent de retrouver des chemins à cet endroit sans grand intérêt qui conduisent au village des Matelles (49 km). A mon arrivée un villageois croisé le matin même et inquiet de mes projets est venu me retrouver pour me prendre en photo... Une belle sortie dans une grande économie de moyen (1 gourde dans chaque mains) et sous une chaleur accablante.  



Peu de dénivelé et des sentiers roulants  

Peu d'équipement et beaucoup de plaisir

Septembre 2018: Tour du Causse Méjean 106km 2230D+ 15h00

Certains projets doivent bien mûrir avant d'être réalisés. Le Tour du Causse Méjean fait partie de ceux, compris dans une liste qui m'occupent à échéances régulières. Ce parcours a été plusieurs fois modifié fluctuant de 90 à 110 km selon les options. Initialement à cette période c'est un autre projet, moins long mais avec plus de dénivelé, qui devait être réalisé, mais à quelques jours de se lancer un changement de programme s'est imposé au profit du Causse Méjean. Par définition le tour peut-être réalisé dans les 2 sens. Je l'ai réalisé dans le sens anti-horaire en essayant de rester au plus proche de la bordure du causse, en surplomb successif des Gorges du Tarn, de la Jonte et du Tarnon.   

Départ du parking du col de la pierre plate sur la commune de Florac. Arrivé de nuit, l'erreur a été d'attendre assez de lumière pour démarrer sans la frontale...Je paierai ce choix les dernières heures lorsqu'il s'agira de rechercher de nuit l'itinéraire la carte à la main...Si les premiers kilomètres sont de nuit assez évidents, l'itinéraire après Cros-Garnon (94 km) traverse des zones sans aucun relief ni  trace. Cette zone, traversée de nuit après plus de dix heures de courses en solitaire, a demandé, la carte à la main, quelques efforts de navigation et de multiples demi-tours afin de poursuivre. 
 
Dans ma configuration (1.5L dans la poche à eau + 0,8L à la main) je tenais facilement jusqu'à Rieisse (30 km). Dans cette première partie, l'itinéraire évolue dans un paysage très vallonné (585D+) traversant des milieux ouverts de prairies alternant avec de rares zones boisées et des parcelles exploitées. Après Montignac et le Rouveret (27 km) les zones boisées sont plus importantes et offrent un nouvel attrait à l'itinéraire. Aux premières heures du jour les chevreuils y étaient abondants et ensuite les vautours bien plus nombreux. A Rieisse (30 km) une fontaine permet de se ravitailler. 

La suite jusqu'à La Caxe est évidente. Le tracé alterne monotraces et pistes plus larges. A cet endroit (35,5 km) j'ai quitté le GRP qui rejoint le Tarn par le ravin de Lubagne, pour bifurquer vers le sud-est à l'entré du hameau afin de suivre une petite goudronnée qui se transforme en piste après 1 km. Après avoir traversé la ferme La Maxane, l'itinéraire, après avoir traversé la petite route, descend vers une parcelle exploitée. Arrivée à celle-ci il convient de poursuivre au Sud et de contourner la parcelle afin d'atteindre une trace qui s'oriente vers la zone boisée. L'itinéraire traverse ensuite la ferme Le Bruel. Il convient à cet endroit de suivre la route goudronnée sur 100 m environ avant de bifurquer sur la droite pour prendre une sente.  Cette portion du parcours est à nouveau différente. Le chemin navigue en bordure du causse mais suffisamment éloigné pour donner l'impression que le Sauveterre tout proche et le Méjean ne fond qu'un. La vue parfois se dégage et dévoile les gorges profondes du Tarn qui séparent les deux sites. La suite est assez évidente jusqu'à la jonction avec le GR6 et le GRP quelques centaines de mètres avant le lieu dit La Maxane (46,5 km). Une longue portion de forêt précède cette jonction et offre à nouveau des paysages différents. 

La partie qui fait suite domine par moment les gorges de la Jonte. Le tracé traverse le site des Arcs de St-Pierre curiosité géologique remarquable appréciée des randonneurs mais également support d'une faune et d'une flore très riche qui justifie une gestion et une réglementation particulière de ce site patrimonial. Après après avoir traversé le magnifique hameau de La Viale le chemin passe à l'entrée de St-Pierre-des-Tripiers (52,5 km). Je vous conseille à cet endroit de poursuivre en direction du village sur environ 200 m. Sur votre gauche à proximité d'une grande croix un point d'eau permet de refaire le plein. De retour à l'entrée du village le parcours descend dans les ravins des Eyguières et des Bastides avant de remonter le serre du Bourédon en direction d'Hyelzas (58 km). Vraisemblablement il y a certainement un point d'eau public dans cette commune. Pour ma part j'avais décidé, pour faire une pause, de poursuivre jusqu'au parking de l'aven Armand (62 km) sur lequel se trouve plusieurs points d'eau et des tables à l'ombre. 

A partir de ce point le paysage change encore. Le causse dévoile sa grandeur. On se croirait en mer sur un navire baladé par une très longue houle. L'Aigual semble tout proche. Moralement cette partie du parcours peut s'avérer délicate. Ici les zones intimes boisées, les monotraces, les reliefs tout proches sont de l'histoire ancienne. Ici commence les grandes lignes droites, les traces des chemins disparaissent dans les prairies qui elles même semblent atteindre l’horizon. Après plus de 60 km j'ai trouvé ici ce que j'étais venu cherché. Ici, la fatigue, la chaleur et le vent qui dans cet espace, prend ses aises m'ont bien fait remarquer qu'ils seraient du voyage pour les 46km restant. Au kilomètre 68 après la Croix de la Croisette en bordure du Causse je vous conseille de ne pas trop descendre en direction de Meyrues. Cette descente est certes très jolie mais le plaisir est gâché par la route goudronnée sur laquelle le chemin débouche et qu'il conviendra ensuite de suivre dans une longue montée jusqu'au mas de la Pauparelle qui se trouve sur le Causse. Soucieux de respecter scrupuleusement le tracé que j'avais imaginé je m'étais défendu de prendre une sente sur la gauche avant le Km 69. Ce sentier d'après la carte et les photos aériennes reste sur la bordure du causse. Il  traverse le Chaos de Pauparelle avant de retrouver l'itinéraire juste au-dessus du hameau éponyme. D'ici (71 km) jusqu'au hameau de Villeneuve (84,5 km) le parcours alterne, sentier monotrace, piste, petite route goudronné et évolue parfois en bordure immédiate du causse offrant des points de vue magnifiques sur un nouveau paysage avec en premier plan les Gorges du Tarnon et La Can de l'Hospitalet sur la rive opposée. Cette portion traverse le Chaos de Nîmes le Vieux et son décor ruiniforme. J'ai fait le plein dans le hameau de Gally où la famille d'agriculteur alors très occupée m'a très gentiment offert de l'eau après avoir retenu in-extremis l'un des chiens qui visiblement voulait me bouffer...J'ai ensuite marqué une autre pause au Veygalier (82 km) où j'ai croisé avec plaisir la propriétaire de la ferme auberge que j'avais contacté plus tôt dans la semaine par téléphone pour lui demander des renseignements sur la suite du parcours et la présence des brebis en estive dans le secteur du Gargo. Le Gargo est le point culminant du Méjean (1247 m). Anciennement les chemins de randonnée y passaient mais on m'avait indiqué qu'ils avaient été déviés à la demande des éleveurs qui y installaient leurs brebis en estive. Qui dit brebis en estive dit bien souvent patous et la perspective de devoir gérer en plus du reste (fatigue, orientation, froid, etc...) le risque d'une telle rencontre ne m'enthousiasmait guère. J'ai donc décidé de ne pas passer par le Gargo mais par la piste qui passe par le hameau de Cros-Garnon bien que cette option rallonge l'itinéraire. J'ai traversé cette zone d'une dizaine de kilomètres à la fin de l'après-midi. Les lumières y étaient magnifiques et accentuaient la beauté du site que j'ai eu beaucoup de plaisir à traverser. 

Après Cros-Garnon (94 km) où je n'ai pas réussi à refaire le plein j'ai sorti la frontale afin d'anticiper l'arrivée de la nuit. Un message de ma douce m'indiquant qu'elle m'attendait à l'arrivée a démultiplié mon envie d'en finir avec ce tour. A ce stade il restait seulement 12 km. Mon rythme était encore bon malgré la distance déjà réalisée et je devais pouvoir terminer en à peine plus d'une heure. C'était sans compter sur la navigation qui s'est énormément compliqué et qui m'a fait regretter de ne pas être partie plus tôt le matin même. En effet après la ferme Mercoire (96 km) l'itinéraire change totalement de direction et traverse une zone où la trace au sol disparaît rapidement. De nuit sans aucun repère que ma frontale puisse accrocher la progression est devenue très compliquée. J'ai hésité dans cette zone de plus de 2 km avant de trouver la suite de l'itinéraire la carte de la main dans un bel exercice de navigation. 15h00 après le départ j'étais bien content d'arriver et d'avoir réalisé ce qui le matin même n'était encore qu'un projet. 







Impossible de se perdre!



Pause sur le parking de l'Aven Armand


Le Causse offre une grande variété de paysages



Enfin l'arrivée et une belle surprise

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