Vanlife

Samedi 14 septembre, le ciel audois se
couvre de lourds nuages...La météo annonce une nuit arrosée et une matinée
dominicale digne d'un mois d'avril; pluie, vent, températures fraîches....Pour
l'instant nous sommes toujours au mois de septembre...Mon passager du haut de
ses dix ans doit partir le lendemain pour une compétition de natation en eau
libre en Espagne. Le départ a été fixé très tôt et il nous a semblé bon de nous
approcher du lieu de rendez-vous...
Me concernant une seule chose est certaine
je vais courir avec l’ami Fabrice. J'ai envie de « faire du long »
sans trop de dénivelé. Seul le lieu est incertain… Les cartes de la Montagne
Noire m’accompagnent, ainsi que celle d’Aragon, on ne sait jamais.
Pour l'instant nous recherchons un endroit
afin de bivouaquer. Celui-ci doit-être calme, sympathique et généreux en bois
car nous avons envie d'un beau feu de camp.
Depuis quelques minutes nous sentons bien
que nous avons trouvé le bivouac idéal, mon passager cours dans tous les sens
autour du camion afin de me guider...Non pas par-là papa ! C'est mieux ici
regarde !...Bouge plus impeccable! Le véhicule dans un dernier soubresaut
s’immobilise enfin et redonne au silence la place qui était la sienne avant
notre arrivée.
Les minutes qui suivent sont dédiées à la préparation du feu de camp, au repas
et aux paisibles discussions...
La soirée se termine accompagnée d’une
pluie fine qui nous pousse à l’intérieur et réduit notre feu en beau souvenir.
La nuit nous englobe accompagnée de nos projets respectifs : natation,
trail…A chacun son programme !
Le lendemain le minibus du club de
natation est vite rempli par les nageurs dont certains seraient visiblement
restés volontiers couchés ce matin. Quelques recommandations et nous nous
séparons. Arrivée chez Fabrice la décision n’est toujours pas prise : Montagne
Noire VS Traversée du massif de l'Alaric.
Quelques heures plus tard alors que le
nageur est certainement sur le point de se jeter à l’eau nous progressons avec
Fabrice sur le petit massif calcaire de l'Alaric.
On ne regrettera pas ce choix qui nous a
conduit à travers la garrigue, d’éclat de rire en éclat de rire….L’arrivée au
beau milieu du Triathlon de Carcassonne constituera le bouquet final. C’est
plié en deux tout en déjouant l’attention des organisateurs (sympathiques) que
nous arrivons à franchir la ligne d’arrivée devant certains regards médusés…
Je retrouve quelques heures plus tard mon
nageur. Nous échangeons sur le chemin du retour nos impressions respectives.
Nage en eau libre et trail sont des activités bien différentes…pourtant de nos
récits et malgré la différence d’âge et d’activités, il ressortira un plaisir
commun à nos journées. Il s’agit simplement du plaisir. Plaisir de l’endurance
et plaisir de partager ces moments avec des amis.
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