mercredi 25 septembre 2013

Vanlife



Samedi 14 septembre, le ciel audois se couvre de lourds nuages...La météo annonce une nuit arrosée et une matinée dominicale digne d'un mois d'avril; pluie, vent, températures fraîches....Pour l'instant nous sommes toujours au mois de septembre...Mon passager du haut de ses dix ans doit partir le lendemain pour une compétition de natation en eau libre en Espagne. Le départ a été fixé très tôt et il nous a semblé bon de nous approcher du lieu de rendez-vous...

Me concernant une seule chose est certaine je vais courir avec l’ami Fabrice. J'ai envie de « faire du long » sans trop de dénivelé. Seul le lieu est incertain… Les cartes de la Montagne Noire m’accompagnent, ainsi que celle d’Aragon, on ne sait jamais.

Pour l'instant nous recherchons un endroit afin de bivouaquer. Celui-ci doit-être calme, sympathique et généreux en bois car nous avons envie d'un beau feu de camp.

Depuis quelques minutes nous sentons bien que nous avons trouvé le bivouac idéal, mon passager cours dans tous les sens autour du camion afin de me guider...Non pas par-là papa ! C'est mieux ici regarde !...Bouge plus impeccable! Le véhicule dans un dernier soubresaut s’immobilise enfin et redonne au silence la place qui était la sienne avant notre arrivée.
Les minutes qui suivent sont dédiées à la préparation du feu de camp, au repas et aux paisibles discussions...

La soirée se termine accompagnée d’une pluie fine qui nous pousse à l’intérieur et réduit notre feu en beau souvenir. La nuit nous englobe accompagnée de nos projets respectifs : natation, trail…A chacun son programme !

Le lendemain le minibus du club de natation est vite rempli par les nageurs dont certains seraient visiblement restés volontiers couchés ce matin. Quelques recommandations et nous nous séparons. Arrivée chez Fabrice la décision n’est toujours pas prise : Montagne Noire VS Traversée du massif de l'Alaric.

Quelques heures plus tard alors que le nageur est certainement sur le point de se jeter à l’eau nous progressons avec Fabrice sur le petit massif calcaire de l'Alaric.

On ne regrettera pas ce choix qui nous a conduit à travers la garrigue, d’éclat de rire en éclat de rire….L’arrivée au beau milieu du Triathlon de Carcassonne constituera le bouquet final. C’est plié en deux tout en déjouant l’attention des organisateurs (sympathiques) que nous arrivons à franchir la ligne d’arrivée devant certains regards médusés…

Je retrouve quelques heures plus tard mon nageur. Nous échangeons sur le chemin du retour nos impressions respectives. Nage en eau libre et trail sont des activités bien différentes…pourtant de nos récits et malgré la différence d’âge et d’activités, il ressortira un plaisir commun à nos journées. Il s’agit simplement du plaisir. Plaisir de l’endurance et plaisir de partager ces moments avec des amis. 



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