Parler de celles et ceux qui aiment passer du temps à courir sur les chemins, les routes en montagnes ou ailleurs. Que ce soit dans le but d'une performance sportive, d'un "chrono", pour s'évader, pour rencontrer, découvrir....peu importe.
Connus, moins connus, anciennes stars, futurs champions, habitués des podiums, pratiquants réguliers, "joggeurs du dimanche" ou coureurs intoxiqués connaissant des difficultés à lever le pieds...aucune importance.
Cette rubrique est dédiée à celles et ceux avec qui j'ai le plaisir de courir.
Après Jacques ROYUELA (ICI) et Fabrice LUCHIER (ICI), Jérôme JARRY (ICI) , c'est au tour de Loïc VIAULT...
Loïc tu cours depuis combien de temps?
Depuis toujours ! Au début après un ballon et quand celui-ci est allé trop
vite, je suis passé à la course à pied.
Plutôt trail ou route ?
Plutôt tout, des courses de village, des trails, des semis, des marathons
et parfois quelques petits extras mais j’ai quand même un faible pour les
trails. Ah la Nature….
Tu cours combien de fois par semaine ?
Deux à quatre fois en fonction de ce que je prépare, une seule fois
certaine semaine de grande flemme mais rarement moins.
A combien de courses participes-tu par an?
Seul ou avec les Lacets Défaits, association de Montréal, je dois participer en moyenne à une
vingtaine de courses par année.
De la randonnée, mais ce n’est en fait rien d’autre que du trail lent.
Loïc connait parfaitement les montagnes Ariégoises |
En 2002 quelques amis du CAF m’ont proposé de faire une
course qui n’existe plus, c’était un trail qui reliait Montségur à Foix en
passant par les crêtes de Roquefixade, l’ancêtre du trail des citadelles en
fait. D’une longueur de 36 kilomètres avec des vues superbes sur les Pyrénées
et une arrivée grandiose dans le centre de Foix, je me suis régalé et à
l’arrivée j’ai compris que j’avais trouvé mon truc.
Il faut aussi que j’ajoute mon premier Millau en 2007,
je partais dans l’inconnu, je n’avais jamais fait de course aussi longue. La
préparation a été minutieuse, j’en garde un super souvenir, puis vînt le jour J avec ses hauts et ses bas
et enfin l’arrivée. Faire 100 kilomètres c’est long, tu vois beaucoup de choses
à l’extérieur mais c’est surtout une superbe aventure intérieure.
Non trop de monde, le paysage est exceptionnel mais
faire la queue trente minutes pour avoir un bol de soupe, une fois mais pas
deux.
Tu as des objectifs à court terme ?
Le Grand Raid Cathare 2015, objectif à très court terme. J’avais envi de me lancer à nouveau sur un ultra trail mais lequel ? et puisqu’il y en a un qui vient à moi, alors c’est parti pour le GRC.
….à long terme ? Peut-être refaire un 24 heures en gérant mieux l’alimentation cette fois ci.
Prendre l’air, voir de nouveaux paysages, découvrir, se vider la tête, se libérer l’esprit, ressentir la nature et les éléments, aller à l’aventure, le goût de l’effort, se sentir bien dans son corps, ne faire qu’un.
Tu as eu l’occasion de marcher et de grimper au Népal, en
Afrique et en Amérique du Sud. Tu peux nous en dire quelques mots ?
Au Népal, c’était pour faire la route de l’Everest jusqu’au Kala Patthar,
sympa de le voir pour de vrai (l’Everest, pas le Kala Patthar).
En Afrique, j’ai fait le Kilimandjaro en Tanzanie et le
Toubkal au Maroc. J’ai fait également un super circuit dans le désert Lybien.
En Amérique du sud, j’ai fait le Cotopaxi et le Chimborazo,
j’adore l’Amérique du sud.
24h00 du Confluent 2005...presque terminé(Photo organisation) |
Quel est ton plus beau souvenir de ces expés ?
Le Kilimandjaro, une fois arrivé dans le cratère c’est
que du bonheur ! On sait alors que plus rien ne pourra nous arrêter avant
le sommet. Je suis arrivé au cratère, le jour se levait sur
l’Afrique, j’ai commencé à marcher en direction du sommet, les glaciers
craquaient à côté de moi et soudain le soleil s’est levé, c’était magique, d’une
grande beauté, un grand moment d’émotion, un moment fort de ma vie.
Un disque ?
« Obok » de Gérard Manset et
« Psychedelic Pill » de Neil Young.
Ce que tu n’aimes vraiment pas ?
Déranger un essaim d’abeilles, je n’aime pas, elles
volent plus vite que je ne courre.
Courir avec le levé du soleil.
Février 2005: On se connait que depuis la veille.Après un bivouac sans tente sous une très mauvaise météoà la base du couloir du Vermicelle, on décide de renoncer. |
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