lundi 28 mars 2016

Marathon de Montpellier Métropole

Quinze jours après l'ultra du bout du cirque ce n'était sans doute pas très sérieux....42 km bitumeux de Montpellier à la mer et retour via les berges du fleuve Lez. L'objectif était simple; se faire plaisir, ne pas forcer et surtout ne pas se blesser. Nous étions 620 au départ du marathon, suivis, trente minutes plus tard, par les relayeurs venus partager le même parcours à 2 ou 6 pour les plus généreux. 

Malheureusement, le premier ravitaillement a démontré que certains comportements perdurent : les bouteilles en plastique volent après quelques gorgées et les emballages les accompagnent....c'est le seul point négatif de cette course. Je n'avais pas couru de marathon depuis 2009 et j'avais oublié à quel point le gaspillage et la pollution pouvaient ponctuer le parcours d'une course. 

Le problème n'est pas spécifique aux coureurs sur route et aux marathons: lire l'article sur le sujet, posté sur le site de la 180: http://www.la180.com/2015/09/12/pollueur-la-chasse-aux-blaireaux-est-ouverte/

Certains devraient courir en poussant une poubelle...jaune bien évidemment!...Plus simplement et moins encombrant, il suffit de courir avec une petite gourde à la main, de s'arrêter trente petites secondes pour la remplir à un ravitaillement et profiter de cette occasion pour déposer les emballages vides des aliments consommés....La "performance" n'en sera pas affectée et la fête en sera que plus belle.  

Heureusement les cotés positifs sont nombreux tels que le soutien des nombreux bénévoles toujours souriants et les familles venues encourager un proche et qui finalement stimulent tout le monde, la joyeuse pagaille sur certains relais et ravitaillement ou encore la simple satisfaction de participer à une manifestation populaire. 

Après l'arrivée franchie en 3h39 de course, je suis allé applaudir et encourager celles et ceux qui, seuls ou en équipe, achevaient leurs efforts. Le spectacle était là et c'était très agréable et sympathique de les voir accélérer pour certains, lever les bras ou même hurler de joie. Bravo à tous ceux qui sont allés au bout et même ceux qui, malheureux, ont du s’arrêter...


Une dizaine de kilomètres et c'est l'arrivée....





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Archives du blog