Le rythme des
sorties a été le même. De septembre 2012 aux premières semaines de 2013, 30 à
175 km ont été avalés de manière hebdomadaire...Mon besoin se situe entre 60 et 90
km. Au-delà les choses se compliquent. J'ai la chance de faire un travail
passionnant qui exige une certaine forme d'engagement et du temps. Au-delà de
90km donc, les choses se compliquent car les attentes familiales sont les
mêmes et ne peuvent s'effacer et s'adapter trop longtemps à cette passion.
Mon épouse a d'importantes responsabilités professionnelles et notre
fils de 9 ans nage....4 fois par semaine...
Je nage également. Classiquement
un transfert s'organise entre le trail et la natation. Nager est un formidable
sport de glisse. Le département de l'Aude compte un grand nombre de lacs au
sein desquels il est possible d'effectuer de longues séances. Quel
plaisir, aux beaux jours, de traverser à la tombée de la nuit ou aux
premières lueurs du jour ces miroirs liquides seulement perturbés par nos
mouvements répétés. Longer les berges du Lampy et croiser un chevreuil venu
s'abreuver, relier les rives de la Ganguise sous le regard d'un agriculteur qui vous salue d'un geste de la main constituent des moments forts
agréables.
L'hiver, bien évidemment, c'est l'horizon plus réduit d'une piscine glauque qui s'offre aux nageurs. Blessé aux genoux j'avais, durant l'hiver 2012, transféré le besoin de dépense physique du trail à la natation. Lorsque la course à pied était redevenue admissible, le besoin de nager était resté intact, présent et revendiquait sa dose. Faut-il pour autant faire un choix en privilégiant une occupation au profit d’une autre? L'amour, la passion ne riment pas forcément avec fidélité. Adapter son quotidien et nourrir une activité par le bien être acquis par ailleurs est, j'en suis sur, un beau moyen afin de conserver le plaisir et se garder de la morosité.
L'hiver, bien évidemment, c'est l'horizon plus réduit d'une piscine glauque qui s'offre aux nageurs. Blessé aux genoux j'avais, durant l'hiver 2012, transféré le besoin de dépense physique du trail à la natation. Lorsque la course à pied était redevenue admissible, le besoin de nager était resté intact, présent et revendiquait sa dose. Faut-il pour autant faire un choix en privilégiant une occupation au profit d’une autre? L'amour, la passion ne riment pas forcément avec fidélité. Adapter son quotidien et nourrir une activité par le bien être acquis par ailleurs est, j'en suis sur, un beau moyen afin de conserver le plaisir et se garder de la morosité.
Je concilie nage et
course à pied de manière "régulière" depuis quelques mois. Le bien être
physique est appréciable et les kilométrages sur les chemins ont donc été
maintenus, comme si de rien n'était....
Est-ce l’accumulation
de la natation (6 à 8 km par semaine) et de la course à pied ? Est-ce le manque de sommeil, la météo peut clémente ? Toujours est-il que
depuis 8 jours je n'ai pas courus. Seuls les allers-retours débiles dans un
bassin de 25 m ont été maintenus. La météo ne s'améliore pas. Courir sous la
pluie ou la neige n'est en principe pas vraiment une contrainte pour moi, mais
là, le seul nuage menaçant me convainc facilement à choisir maillot,
lunette, pool boy et plaquettes.
Demain, je reprends!
Oui demain quelque soit la météo je pars sur le dos de la Montagne Noire. Je
pars la chatouiller, foncer dans les chemins, zigzaguer entre les
arbres, rire et m'effrayer dans les descentes glissantes avant de chercher mon
souffle dans les montés. Je vais chausser mes chaussures
"abandonnées" depuis 8 jours saisir une gourde ou bien même prendre
mon sac pour parcourir de plus longues distances encore.
Et s' il fait froid
et que le ciel se purge sous forme d'eau ou de neige cela n'a aucune espèce
d'importance j'y serais et se sera avec bonheur....Demain je reprends.....et après
demain...je nagerai...
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